Avouons-le, nous sommes nombreux à passer trop de temps sur nos smartphones et autres outils numériques. Internet est le nouveau dictionnaire et Google est notre meilleur ami. Alors, cette présence des nouvelles technologies dans notre quotidien est-elle synonyme de détérioration de la mémoire ? Allons-nous tous devenir amnésiques ? Plus spécifiquement « amnésiques numériques » ?

Non, nous ne connaissons plus les numéros de téléphone de nos proches par cœur (même ceux que nous appelons des dizaines de fois par jour… tristement). Nous entrons nos rendez-vous dans notre calendrier en ligne et nous rappelons à peine que ce rendez-vous existe quand nous recevons une notification. Quelle adresse ? Aucune idée, elle est dans ma fiche de contact, je clique dessus et mon GPS fait le reste. Sans parler des dates d’anniversaire de nos amis ? A quoi bon faire l’effort de les retenir quand Facebook se charge de nous les rappeler ?

Nos outils connectés agissent certes comme une mémoire externe, mais cette crainte d’amnésie numérique est-elle fondée ?

Avant de répondre à cette question, il est intéressant de noter qu’au temps de Platon, les Anciens accusaient l’écriture de rendre « l’âme oublieuse » car avec l’écriture, on allait cesser d’exercer sa mémoire. Au temps de Gutenberg et de l’imprimerie, certains considéraient que si le savoir était consigné dans les livres, on n’apprendrait plus. Alors où en sommes-nous aujourd’hui ?

Il apparaît que malgré les conclusions hâtives, internet est un outil qui peut être d’une aide précieuse pour développer un autre type de mémoire. Comment ?

Un exemple : si on ne connaît pas le numéro de téléphone d’un collègue, on sait où le chercher parce que l’on a retenu où était rangé l’annuaire ! Et on ira chercher l’icône contacts de notre téléphone. Nous sommes là dans une démarche proactive. Notre cerveau s’adapte, nous avons plus d’espace disponible car moins de choses à retenir. Utiliser les moteurs de recherche pour trouver une réponse à nos questions, fait également travailler notre mémoire : le fait de faire des recherches en ligne, nous amène à faire des liens entre les informations, ce qui est également très bénéfique.

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Nous connaissons les vertus des exercices qui exercent la mémoire : mots croisés, lecture et autres jeux d’entraînement cérébral. A nouveau, un vaste choix d’exercices ou jeux est disponible en ligne. Je vous invite d’ailleurs à tester les jeux proposés par Happyneuron, validés scientifiquement : on indique en effet que les performances cognitives des utilisateurs semblent s’améliorer, s’ils effectuent un entraînement de 30 à 40 minutes, jusqu’à 5 fois par semaine.

Une étude conduite par le renommé INSERM et réalisée sur des personnes de 65 ans et plus, a par ailleurs démontré que jouer au bridge ou au poker régulièrement réduirait les risques d’apparition de la maladie d’Alzheimer de 50%. Il apparaît en effet que l’action rapide du poker en ligne favorise l’entraînement du cerveau de multiples façons, favorisant ainsi les réflexes et les capacités cognitives du lobe frontal. A nouveau, ces jeux sont aisément accessibles en ligne. 

En conclusion, la mémoire se travaille et les nouvelles technologies font travailler notre mémoire autrement et nous offrent un large éventail d’outils en ligne. Et entre deux exercices, n’hésitez pas à faire la sieste, il paraît que cela entretient aussi la mémoire !

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